En introduction
Monsieur le Maire,
Mes chers Collègues
Encore une fois, je déplore l’exercice local de la démocratie que fait que les membres de la commission culture, dont je suis et assidue, découvre dans les organes de presse locaux le nom du président d’honneur de la manifestation « Lire à Limoges », les invités principaux et pour tout dire l’organisation.
Sans vouloir interférer sur des négociations qui, je n’en doute pas, sont longues et éprouvantes, il me semblerait juste de tenir informés les membres des commissions de l’état d’avancement des grands projets de la municipalité.
Cette observation vaut tout autant dans d’autres domaines tels que les travaux engagés comme ceux du centre aquarécréatif qui, à mon sens, ont pris du retard sans en avoir aucune information ou sur le devenir des friches militaires.
Cent fois sur le métier il faut remettre son ouvrage sans que réponse s’ensuive.
Il ne vous a pas échappé que dans la période difficile que nous sommes en train de vivre, nous autres centristes sommes amenés à renvoyer dos à dos les deux visions de la situation de la France.
La majorité de gauche succède à la majorité de droite mais aucun espoir ne nait, ni même à Limoges, berceau, s’il en est, du soutien à la République Socialiste.
Il faut garder les yeux ouverts et plutôt que de rejeter la responsabilité sur une politique passée, il faut s’attacher à trouver des solutions acceptables : le chômage croissant, les files d’attente à Pôle Emploi, la baisse du pouvoir d’achat, les restos du cœur qui vont désormais aussi au devant des populations rurales, les échecs de l’intégration de la population immigrée, l’insécurité croissante, y compris à Limoges malgré ce que vous nous en dites, tels sont en vrac des exemples de notre misère sociale contre laquelle nous devrions déployer toute notre énergie.
Vous n’osez pas nous avouer votre désenchantement devant les mesures qui sont annoncées et votre impuissance à mettre en œuvre les belles promesses de notre Président. Mettons à part ce projet de société du mariage pour tous qui ne nous aidera pas à mieux vivre le quotidien.
Pourquoi ne pas faire vôtre la belle phrase de Jean Peyrelevade « je ne sais pas si on peut gagner en disant la vérité mais je suis certain qu’on ne peut pas gouverner si on ne l’a pas dite ».
Il faut redresser la France en étant sincère et en se respectant mutuellement.
C’est aussi ce que nous souhaitons à l’intérieur de ce conseil, nous combattons le sectarisme, nous prônons la démocratie, nous souhaitons le rassemblement autour de centres d’intérêt communs, en ne se cachant pas les grands problèmes, sous peine, et nous le redoutons, de faire monter les extrêmes.
Au sujet de l’information des élus
Encore une fois, je déplore l’exercice local de la démocratie que fait que les membres de la commission culture, dont je suis et assidue, découvre dans les organes de presse locaux le nom du président d’honneur de la manifestation « Lire à Limoges », les invités principaux et pour tout dire l’organisation.
Sans vouloir interférer sur des négociations qui, je n’en doute pas, sont longues et éprouvantes, il me semblerait juste de tenir informés les membres des commissions de l’état d’avancement des grands projets de la municipalité.
Cette observation vaut tout autant dans d’autres domaines tels que les travaux engagés comme ceux du centre aquarécréatif qui, à mon sens, ont pris du retard sans en avoir aucune information ou sur le devenir des friches militaires.
Cent fois sur le métier il faut remettre son ouvrage sans que réponse s’ensuive.
Au sujet de l’application de la réforme des rythmes scolaires
Nous nous associons bien entendu aux constats relevés et signalés à la directrice académique des services de l’Education nationale et nous déplorons la surcharge des classes maternelles et élémentaires qui ne peuvent qu’obérer les chances de réussite scolaire de nos enfants mais aussi provoquer des situations de souffrance au travail des enseignants.
Nous profitons cependant de cette délibération pour faire le constat que vous nous aviez promis lors du précédent conseil municipal de nous révéler les modalités de la réforme des rythmes scolaires à Limoges. Sylvie Desproges Peyroux devrait le faire.
Une fois de plus nous découvrons même temps que l’ensemble de nos concitoyens les mesures prises par la municipalité, non pas que nous ayons un quelconque droit supérieur à nos électeurs mais s’ils nous ont élus, c’est pour les représenter et non pour être considérés comme des potiches.
A quand des rencontres dénués de tout sectarisme pour la recherche du bien commun ? Croyez vous être les seuls à avoir des idées sous prétexte que vous avez le pouvoir ?
Tous, nous sommes attachés à une réforme pour mieux apprendre et favoriser la réussite de tous les élèves mais dans votre projet, où se situe le partenariat local ?
Avez-vous consulté les associations de parents d’élèves, les enseignants, les conseil d’école?
De grandes métropoles, Lille en est le plus bel exemple, ne vont pas appliquer la réforme immédiatement pour se donner le temps de la réflexion.
De quelle façon les activités périscolaires seront-elles mises en place?
Votre projet a-t-il été construit dans un souci de cohérence territoriale au sein de l’agglomération ?
Toutes questions auxquelles, comme d’habitude, vous n’allez pas apporter de réponse….
Au sujet des règles d’attribution de subvention
Il est essentiel pour la vie des quartiers dits difficiles de soutenir les opérations de contrat urbain de cohésion sociale. Toutefois, encore une fois, on propose à notre vote une suite de propositions de participations financières de Limoges sans explications sauf pour les paiements.
Est-ce vraiment trop demander que d’avoir des règles claires d’attribution de subvention ?
Bien entendu, les services sont tenus par les demandes déposées mais n’y a-t-il pas des règlements écrits qui proposent des fourchettes d’intervention ? pour un taux moyen de 20%, vous attribuez des aides de 3.5% à plus de 60%…
Ne me rétorquez pas que je connais le fonctionnement des subventions, justement. Un peu de clarté ne nuirait pas à votre gouvernance.